
J’ai pu faire un constat au fil de mes rencontres : nous sommes nombreuses à être concernées par le SPM (syndrome prémenstruel). Et, avouons le, il peut parfois nous mener la vie très dure. Le SPM regroupe un ensemble de symptômes physiques et psychologiques qui débutent quelques jours avant la période menstruelle et se termine quelques heures après le début des règles.
Si vous n’avez pas de moyen de contraception ou une contraception sans hormone (stérilet cuivre, préservatif…), vous êtes complètement reliée à votre énergie féminine. Dans ces cas-là, ces symptômes seront plus appuyés.
En effet, vous avez un « vrai » cycle et de « vraies » règles qui ne sont pas imposés par une distribution d’hormones se substituant aux hormones naturelles. Rien ne vient perturber, voir bloquer votre cycle menstruel par le biais de tous les contraceptifs hormonaux (pilule, implant…) existants.
Le SPM (syndrome prémenstruel) : les 4 phases du cycle menstruel
Si vous êtes connectée à votre corps de manière naturelle, vous devez certainement connaître et identifier les 4 phases de votre cycle mensuel.
La phase lutéale ou le début du SPM (syndrome prémenstruel)
Et notamment la phase lutéale ou post-ovulatoire pendant laquelle tous les symptômes du SPM apparaissent de façon accrue. C’est un vrai florilège d’émotions et un cataclysme interne.
En effet, pendant cette phase, les maux peuvent être nombreux et douloureux :
- mal au dos,
- migraines,
- fringales,
- seins gonflés,
- fatigue,
- manque de concentration,
- irritabilité,
- déprime,
- doute,
- remise en question…
Comme vous pouvez le constater : que du bonheur pour les femmes qui subissent le SPM (syndrome prémenstruel). Une vraie partie de plaisir tous les mois !
Physiologiquement, notre corps attend pendant cette phase de « savoir » s’il y a eu fécondation ou non tout « simplement ».
Ce qui peut expliquer que l’on soit dans une sorte d’état de latence et de doute.
Elle nous traverse chaque mois, et à chaque fois nous cherchons à nous adapter du mieux possible à elle. On écoute davantage notre intuition, en limitant nos échanges qui pourraient nous agacer plus qu’à notre habitude, en se recentrant sur nous.
C’est le moment pour prendre du recul.
Et vous ? Vous ressentez cette phase prémenstruelle ? Comment vous adaptez-vous à elle ?
Les autres phases du mois
Après cette phase post-ovulatoire, la phase menstruelle prend le relais. C’est celle avec les règles.
Moins « torturée » mais cette période reste très fatigante physiquement parlant. Elle appelle ainsi à un repli sur soi et sur son cocon. Vous avez envie d’être seule, et de prendre du temps pour vous.
La phase pré-ovulatoire prend la suite du cycle. Le changement d’ambiance totale : c’est la fête pour le coup ! Renaissance, lancement de projets, énergie décuplée vers les autres : on passe l’action, on est ultra dynamique et ça fait du bien ! On se sent à nouveau soi-même quoi ^^
Et pour finir, la phase ovulatoire : c’est le sommet de la montagne. La période où l’on se sent le plus désirable, où la confiance en soi est à son apogée ! PROFITEZ-EN !
Prendre soin de soi pendant le SPM
J’ai échangé avec plusieurs d’entre vous concernant le syndrome pré menstruel SPM. C’est pour cela que j’ai souhaité écrire cet article. Pour faire un lien direct entre notre rapport au corps pendant cette phase post-ovulatoire, notre estime de soi et notre confiance en soi.
Que cela soit physiquement ou mentalement, bien souvent pendant cette phase menstruelle, tout est compliqué à vivre !
On se déteste, on doute de nous, et pour peu qu’on ait des boutons qui apparaissent et/ou le ventre gonflé, cela n’arrange rien.
Alors concrètement :
- Que peut-on faire une fois qu’on a repéré cette phase ?
- Comment prendre soin de soi pendant le SPM ?
Voici 5 conseils pour mieux vivre cette période compliquée liée au SPM.
#1. Identifier le SPM (syndrome prémenstruel)
Identifier le SPM, c’est déjà l’accueillir et l’accepter. Quand on sait exactement quand la période débute, et que l’on comprend pourquoi nous sommes « différentes » de notre état habituel, cela permet de moins lutter. Voir même, d’anticiper ce que nous pouvons ressentir. C’est une façon de nous « protéger », et surtout de déculpabiliser.
#2. Prévoir et anticiper la phase post-ovulatoire
C’est le moment d’alléger votre agenda, lorsque cela est possible pour vous permettre de ralentir. Vous savez d’avance que vous allez être mal, que vous n’aurez pas envie d’être autrement que seule. Ou en tous les cas, que vous n’aurez pas envie d’être tourné vers les autres. Ainsi, c’est le moment d’accueillir vos émotions, même si elles sont négatives ou déprimantes. De les laisser vous traverser sans les combattre.
#3. Prévoir du temps pour vous
C’est le moment de prévoir du temps pour vous. Et de vous réserver une activité pour vous faire du bien, pourquoi pas axer sur la création, pour vous permettre de ralentir. Et de laisser exprimer vos émotions en même temps. Cela peut-être : de la décoration, du tri de dressing, du dessin, de la peinture, du yoga, de la danse,…
#4. Adapter votre alimentation
Pendant le SPM, l’alimentation va jouer un rôle important. Les aliments cuits et consistants sont donc à privilégier. Évitez la « reconfort food » sucrée. Si elle semble une solution sur le moment, en réalité, elle peut avoir des effets inflammatoires et renforcer les symptômes prémenstruels.
#5. Utiliser des remèdes de grands-mères
Connaissez-vous l’infusion de feuilles de framboisier ? C’est le remède de grand-mère par excellence. Le framboisier est la plante par excellence pour la femme, quelle que soit sa phase de vie. Les feuilles sont riches en fer, en vitamines C et E, en calcium, potassium, minéraux et en acide folique.
Elles sont idéales pour soulager les douleurs menstruelles et le SPM.
J’espère que cet article et ces conseils vous aideront à traverser ce SPM. Si vous avez aussi des astuces, n’hésitez pas à nous les partager en commentaires.
À vous de choisir la phase qui vous parle le plus pour prendre tout d’abord des informations concernant les shootings photo, puis réserver le moment idéal pour votre séance photo 😉
Partager cet article